L’industrie du transport routier : rétrospective de 2014

L’année 2014 a été, sans contredit, marquée par les extrêmes. Au début de cette année 2015, voici donc une rétrospective des hauts et des bas de 2014.

Le prix du carburant

Le prix du carburant a atteint une moyenne nationale maximale d’un peu plus de 4 $ par gallon pour chuter ensuite à 3,21 $ par gallon à la fin de l’année, un niveau que l’on n’avait plus vu depuis 2010, au sortir de la crise économique de 2008.

fuel graph 2014

 

Les volumes de fret

L’année a commencé fort : l’indice de fret de Transcore a atteint un niveau record jamais enregistré auparavant en avril, mais, en décembre 2014, est légèrement retombé en dessous de ses résultats de 2012 et de 2013.

Réglementation

  • En 2010, l’Environmental Protection Agency des É.‑U. et la National Highway Traffic Safety Administration ont annoncé l’adoption de normes conjointes en matière d’émissions de gaz à effets de serre et de normes d’efficacité énergétique pour les modèles de véhicules lourds et de poids moyen de 2014.
  • Après avoir adopté une position ferme vis-à-vis de la réglementation en matière d’horaires de travail, la FMCSA a, le 16 décembre 2014, suspendu l’application de l’article 49 CFR 395 concernant la réintroduction de la limite de 60 ou 70 heures que les conducteurs devaient respecter depuis le 1er juillet 2013.

 

Les événements qui ont fait manchette

  • La pénurie de conducteurs a été, de loin, l’événement le plus marquant de 2014. En raison de l’essor économique, associé au vieillissement et au départ à la retraite de la main-d’œuvre ainsi qu’à des règlements en matière d’horaires de travail qui ont entraîné une limitation de la capacité, tout le monde s’est retrouvé avec une cargaison trop importante par rapport au nombre de conducteurs disponibles.
  • Des événements météorologiques extrêmes : l’énorme tempête de verglas du début de l’année a fait obstacle aux transports et privé des milliers de personnes d’électricité. Puis, à la fin de 2014, l’importante tempête de neige qui a frappé la région de Buffalo a entraîné la fermeture de l’ensemble des grandes autoroutes en direction du Sud pendant plusieurs jours et causé un véritable désastre pour les transporteurs.
  • Étant donné que l’économie canadienne, fondée sur les ressources, dépend fortement des prix des produits de base, le dollar canadien a tranquillement baissé, parallèlement au prix du pétrole. L’année s’est ouverte sur un taux de change à 91 cents pour se terminer à 86 cents. Si cette tendance se maintient, elle affectera la balance commerciale et entraînera un accroissement du transport par camion vers les É.‑U.
  • La balance commerciale avec les É.‑U. a connu d’intenses soubresauts en raison, d’une part de l’évolution du dollar et, d’autre part, de la chute du prix du pétrole, ce qui a rendu la logistique totalement imprévisible.

Le dollar canadien

  • Étant donné que l’économie canadienne, fondée sur les ressources, dépend fortement des prix des produits de base, le dollar canadien a tranquillement baissé, parallèlement au prix du pétrole. L’année s’est ouverte sur un taux de change à 91 cents pour se terminer à 86 cents. Si cette tendance se maintient, elle affectera la balance commerciale et entraînera un accroissement du transport par camion vers les É.‑U.

La balance commerciale avec les É.‑U.

  • La balance commerciale avec les É.‑U. a connu d’intenses soubresauts en raison, d’une part de l’évolution du dollar et, d’autre part, de la chute du prix du pétrole, ce qui a rendu la logistique totalement imprévisible.

balance of trade

Perspectives pour 2015

Espérons que tout ira pour le mieux, mais bon nombre des problèmes à la source des incertitudes de l’industrie en 2014 se poseront à nouveau en 2015. La pénurie de conducteurs n’est pas près de se régler, le maintien à la baisse des prix du pétrole pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’économie et les tendances en matière de fret, mais il est vrai aussi qu’un seul tumulte politique dans un pays producteur de pétrole pourrait faire grimper les prix du pétrole plus près des récents niveaux. De plus, comme le réchauffement climatique ne cesse de s’aggraver, la situation climatique ne peut que se détériorer.

Voilà les défis auxquels sont confrontés l’ensemble des intervenants de l’industrie en matière de logistique et de transport par camion. L’année 2015 marque le trentième anniversaire de XTL qui, depuis 1985, surmonte les hauts et les bas de l’industrie du transport. C’est pourquoi nous savons quelle attitude adopter face aux problèmes ainsi que lors des périodes d’incertitudes. Si vous avez besoin d’aide en matière de transport et de logistique, vous pouvez compter sur nous. Il vous suffit de communiquer avec nous pour bénéficier de nos années d’expérience.

 

2014 Year in Review in the Trucking Industry

Wow, what a year of extremes we had in 2014!  As we begin 2015 this article is a look back on the highs and lows of 2014, an extremely volatile year.

The price of fuel

The price of fuel peaked at a National Average of just over $4.00 US per gallon and finished the year dropping to 3.21 per gallon, a price not seen since 2010 as we were coming out of the economic collapse of late 2008.

fuel graph 2014

Freight Volumes

The year opened with a bang! Transcore reported that their freight index was the highest ever, it peaked in April, but has since declined to slightly below 2012, and 2013 volumes for the month of December 2014.

Regulatory

  • In 2010, the U.S. Environmental Protection Agency and the National Highway Traffic Safety Administration announced joint greenhouse gas emissions standards and fuel efficiency standards for medium- and heavy-duty engines and vehicles, applicable to model-year 2014 vehicles and engines.
  • After a strong stance on the latest HOS regulations, on December 16, 2014 FMCSA suspends the enforcement of 49 CFR 395, regarding the restart of a driver’s 60 or 70 hour limit restart that drivers were required to comply with since July 1 2013.

Biggest News Stories

  • The driver shortage was by far the biggest story of 2014.  A combination of a booming economy, aging/retiring workforce and Hours of Service regulations that restricted capacity; everyone was feeling the pinch of more freight than they had drivers to move.
  • Extreme weather events:  the year started out with a massive ice storm the hindered transportation and left hundreds of thousands of people without power.  Late 2014 the Buffalo area was hit with a massive snow storm that closed down all major highways leading to the border for several days causing a major transportation disaster.
  • The Canadian dollar has slowly been declining with the price of oil, as Canada’s resource based economy is highly dependent on commodity prices.  The year started off with a 91 cent dollar that fell to 86 cents by the end of 2014.  If this continues it should effect the balance of trade and mean more southbound truck traffic to the US.
  • In part because of the dollar, and in part because of falling price of oil, the balance of trade with the US has experienced wild swings.  Making transborder logistics unpredictable.

The Canadian Dollar

  • The Canadian dollar has slowly been declining with the price of oil, as Canada’s resource based economy is highly dependent on commodity prices.  The year started off with a 91 cent dollar that fell to 86 cents by the end of 2014.  If this continues it should effect the balance of trade and mean more southbound truck traffic to the US.

Balance of Trade with the US

  • In part because of the dollar, and in part because of falling price of oil, the balance of trade with the US has experienced wild swings.  Making transborder logistics unpredictable.

balance of trade

Outlook for 2015?

Let’s hope for the best, but many of the issues that caused uncertainty in the industry are going to be around for 2015.  The driver shortage is not going away any time soon, the price of oil remaining low could have significant effects on the economy and freight patterns, but one ill political situation in an oil producing country could cause oil to dramatically rise to more recent high prices.  As global warming increases over time, the weather situation will only get worse.

This is what makes trucking and logistics a challenge for everyone who works in the industry.  This year in 2015 XTL is celebrating 30 years in the business.  XTL has been navigating the ups and downs of the transportation industry for 30 years.  We certainly know how weather troubling times and uncertainty.  If you need help with your trucking and logistics systems, XTL can certainly help you.  Contact us to put our years of experience to work for you.

Les conditions météorologiques extrêmes et leurs répercussions sur la logistique

Le changement climatique n’épargne personne. Et l’industrie du transport par camion est souvent l’une des premières victimes des nombreuses conditions météorologiques extrêmes qui sévissent en Amérique du Nord. En effet, le facteur n’est pas le seul à devoir obéir à la consigne « qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige …», car les expéditeurs, eux aussi, s’attendent à ce leurs fournisseurs de transport respectent les délais, et ce, quelles que soient les conditions météorologiques. Or, le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes affectent l’industrie du transport de façon négative et radicale.

Le tourbillon circumpolaire et les autres conditions météorologiques hivernales coûtent cher

Nous avons tous ressenti les effets du « tourbillon circumpolaire » en 2013 2014, et la saison de 2014 2015 ne laisse présager aucune amélioration à cet égard : actuellement, dans la région de Buffalo, qui est un important passage frontalier pour les cargaisons en direction du Canada, des milliers de camions sont soit bloqués, soit réacheminés. Les conséquences de ces conditions météorologiques extrêmes sont donc coûteuses pour les fournisseurs de transport. Voici certains de ces coûts :

Réacheminement

Les camions qui ne peuvent pas traverser une région particulière doivent être réacheminés, parfois sur des milliers de kilomètres. À Buffalo, par exemple, les camions qui auraient normalement franchi la frontière à Niagara Falls ou à Fort Erie doivent être réacheminés à Détroit, ce qui équivaut à 10 heures de route, soit une distance supplémentaire de près de 2 200 kilomètres! Face au coût titanesque de cette mesure, que peut faire la compagnie de camionnage?

Attendre la fin de la tempête

L’autre possibilité consiste à attendre que la tempête soit terminée. Actuellement, l’autoroute a déjà été fermée pour quelques jours et le demeurera probablement pendant une semaine avant que la circulation puisse reprendre normalement. Une compagnie de camionnage qui décide d’attendre risque, cependant, d’être confrontée à une dépense énorme, car le camionneur doit tout de même être payé pour les journées durant lesquelles il n’est pas sur la route. De plus, si la cargaison doit être chauffée, il faut continuer d’alimenter et de faire fonctionner le wagon réfrigérant.

Les meilleures pratiques en cas de conditions météorologiques extrêmes

Vous pouvez prendre certaines mesures pour minimiser les conséquences de conditions météorologiques extrêmes. Voici quelques exemples :

Préparez-vous et planifiez à l’avance

Examinez l’emplacement de vos principaux fournisseurs et clients ainsi que les répercussions potentielles de conditions météorologiques extrêmes, puis envisagez peut-être de vous tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, d’accroître vos stocks, de retarder des commandes, etc. Cela vous aidera à réduire au maximum les perturbations susceptibles d’affecter la chaîne d’approvisionnement.

Surveillez l’évolution des conditions météorologiques

Consultez régulièrement les prévisions météorologiques et tenez-en compte dans votre cycle de commande. Par exemple, si vous êtes au Canada et que l’un de vos fournisseurs se trouve au Sud de Buffalo, suivez de près les prévisions pour planifier adéquatement votre cycle de réapprovisionnement. La Californie représente une autre région critique à cet égard : la cargaison doit passer par les montagnes Rocheuses et les cols sont souvent fermés en cas de conditions météorologiques hivernales.

Collaborez avec votre fournisseur de transports

Une entreprise de camionnage ne peut pas absorber toute seule les coûts engendrés par ces conditions extrêmes en les faisant passer dans ses « coûts d’exploitation ». Aujourd’hui, la capacité restreinte et la pénurie de conducteurs font qu’il est extrêmement important d’entretenir une relation solide avec vos transporteurs. En effet, il est bénéfique d’introduire la notion de frais accessoires afin de partager les coûts connexes de conditions météorologiques extrêmes et inattendues; cette bonne relation d’affaires avec eux se révélera, en effet, avantageuse à long terme sous la forme d’une plus grande disponibilité de l’équipement, de tarifs équitables et d’un partenariat porteur.

Extreme Weather Events and Their Impact on Logistics

Climate change affects everyone. The trucking industry bears the brunt of many extreme weather events in North America. It’s not only the postman who has the motto “rain, sleet or snow…” Shippers expect their transportation providers to deliver no matter the weather conditions. Climate change and extreme weather events are impacting the transportation industry in a drastic and negative way.

Quelle est l’envergure de chargement d’un camion?

On nous demande souvent quelle quantité de chargement il est possible de transporter par camion. La réponse à cette question n’est pas vraiment simple, car elle dépend aussi bien du poids que du volume de la cargaison. Voici un tableau simple qui vous aidera à planifier vos prochaines cargaisons :

Dimensions
(Lng X Lrg)
Secteur industriel 53 pi 48 pi
48 po × 40 po Articles d’épicerie, bien d’autres articles 26 ou
30 tournée
24 ou
28 tournée
42 po × 42 po Télécom., peinture 30 26
48 po × 48 po Fûts 26 24
40 po × 48 po Militaire, béton 26 ou
30 tournée
24 ou
26 tournée
48 po × 42 po Prod. chimiques, boissons 27 ou
30 tournée
25 ou
26 tournée
40 po × 40 po Prod. laitiers 30 28
48 po × 45 po Automobile 26 ou
28 tournée
24
44 po × 44 po Fûts, prd. chimiques 28 26
36 po × 36 po Boissons 34 32
48 po × 36 po Boissons, bardeaux, papier 26 ou
34 tournée
24 ou
32 tournée
35 po × 45,5 po Contenant militaire ISO 26 ou
36 tournée
24 ou
32 tournée
48 po × 20 po Articles de détail 65 ou
62 tournée
60 ou 56 tournée

Un mot concernant le repositionnement des palettes en cas de chargement maximal

Toutes les palettes ne sont pas des palettes à quatre entrées. Une palette à quatre entrées est une palette que l’on peut soulever par les quatre côtés à l’aide d’un chariot élévateur à fourches. Si le produit que vous expédiez est léger, il est parfois plus avantageux, si le poids de la cargaison est inférieur au poids maximal que le camion peut supporter, de tourner les palettes de côté et d’utiliser un volume plus important.

Un mot concernant le poids

Si vous expédiez un produit pesant et que le poids total de vos palettes est supérieur au poids que la remorque peut supporter, vous n’avez pas besoin de vous soucier de tourner les palettes. Vous devez, en revanche, veiller à bien répartir le poids de la cargaison. Par exemple, si vous avez 2 200 lbs par palette et 48 X 40 palettes, cela équivaut à 44 000 lbs (un chargement complet) divisé par 2 200 lbs, soit seulement 20 palettes. Vous ne pouvez pas en mettre davantage!

Un mot concernant le poids maximal qu’un camion peut transporter

Le calcul du poids maximal qu’un camion peut transporter est un peu plus compliqué que ce que vous pourriez penser, car les règlements ne limitent pas le poids du chargement, mais le poids total du véhicule, y compris celui des essieux. C’est pourquoi plus un véhicule est pesant (unités et semi remorques motorisées), plus sa cargaison doit être légère. Par exemple, les camions frigorifiques étant habituellement plus lourds, ils transportent des cargaisons moins imposantes. Par contre, certaines combinaisons camions/remorques légères peuvent transporter jusqu’à 45 000 lbs. En règle générale, il convient de prévoir qu’un camion peut transporter de 42 000 à 44 000 lbs. PETITE ASTUCE : informez vous au préalable auprès du transporteur si vous prévoyez une cargaison proche de la capacité maximale du véhicule. Le transporteur pourra alors vous donner quelques directives concernant la cargaison qu’il est possible de transporter sur l’équipement qu’il vous envoie.
Cette information utile vous est offerte par XTL Transport, votre spécialiste des cargaisons maximales et du transport avec contrôle de la température!

Sept astuces pour augmenter votre capacité de fret chauffé cet hiver

La saison du chauffage débutant dans un mois à peine (les cargaisons commencent bien souvent à être chauffées la première semaine de novembre), bon nombre de gestionnaires des transports se demandent comment éviter une pénurie de camions chauffés cet hiver. Et ce, d’autant plus que la capacité de fret est déjà restreinte. Voici donc sept astuces qui vous aideront à gérer votre capacité de fret chauffé cet hiver.

Séparez le fret chauffé du fret non chauffé

Quatre-vingt-dix pourcent des marchandises de bon nombre des cargaisons supportent la congélation et seulement 10 % ont besoin d’être protégés du gel ou maintenus à certaine température. Une telle situation entraîne non seulement un coût supplémentaire pour l’expéditeur, mais également l’utilisation inutile d’une capacité de chauffage. En séparant la cargaison en deux chargements partiels, il est souvent possible de contrebalancer le coût du chargement supplémentaire par la réduction du coût de chauffage. Informez vos expéditeurs de première ligne de cette solution, si simple à mettre en œuvre.

Étudiez la possibilité d’utiliser le fret « non chauffé » pour les trajets courts

Si vous avez de la difficulté à trouver des camions chauffés pour un trajet court de moins d’une journée, vous pouvez étudier la possibilité d’utiliser un fret sans chauffage. En effet, bien que, ce faisant, vous courriez un léger risque, il faut savoir qu’en règle générale, les liquides en mouvement ne gèlent pas. Un peu à la manière d’une rivière. De plus, les liquides conservent une certaine chaleur résiduelle du chargement. Dans le cas de trajets courts, tant que vous pouvez vous arranger avec votre transporteur pour que la cargaison ne demeure pas dans le camion durant la nuit, vous n’aurez probablement pas de problème à envoyer le chargement sans chauffage. Faites ici preuve de jugement : ne prenez pas un tel risque avec des marchandises extrêmement sensibles au gel, cela n’en vaut pas la peine!

Étudiez la possibilité d’utiliser des tissus isolants

Les tissus isolants sont un bon moyen d’accroître la capacité de fret chauffé : il suffit d’envelopper les barils ou les réservoirs dans des couvertures isolantes. Même si la chaleur résiduelle du produit se dissipe peu à peu, vous pouvez, en faisant de bons calculs, souvent transporter sans problème des produits sensibles au gel sur une période de quelques jours. Les fabricants de tissus isolants devraient être en mesure de vous aider concernant les règles de base en matière de gabarit, de délai et de température. Le seul désavantage de cette méthode est que vous devrez renvoyer les couvertures. Il ne faudra donc  pas oublier de prendre en compte de ce coût supplémentaire. De plus, cette méthode pose tout de même certains risques. C’est pourquoi il est nécessaire de faire des calculs précis et d’inclure des sondes thermométriques et/ou des systèmes de contrôle de la température à l’intérieure de la cargaison.

Étudiez la possibilité d’utiliser un système de chauffage plutôt qu’une méthode de contrôle de la température

Dans le domaine des transports, le terme « chauffé » peut signifier qu’un chauffage au diesel portatif a été installé à l’arrière d’un fourgon sec, ou que le fret a été placé dans une unité de contrôle de la température. Ce détail peut sembler trivial, mais, lorsque la capacité est restreinte, vous devez établir clairement vos besoins. Si le produit transporté gèle à une température de zéro ou moins et que la température extérieure n’affiche pas un extrême aux alentours de -20C, alors, le chauffage portatif devrait être suffisant et vous aurez, alors, le choix entre bien plus de transporteurs équipés d’unités de chauffage. Cependant, si vous indiquez que votre chargement « doit être maintenu entre 5 et 10C », vous vous limitez alors à une unité de contrôle de la température. Si vous n’avez pas réellement besoin de respecter cette condition, ne la mentionnez pas, car, ce faisant, vous limitez vos possibilités.

Étudiez la possibilité d’un transport aller-retour

S’il vous arrive de devoir envoyer un chargement entre un point A et un point B (ou des points très proches), comme Chicago et Toronto, et que votre cargaison est chauffée à partir de Chicago, mais à pas à partir de Toronto, vous pouvez vous arranger avec votre transporteur pour qu’il prévoie une unité chauffée à l’aller, puis négocier avec lui une entente pour réserver et payer le voyage de retour à l’avance. Vos transporteurs apprécieront grandement cette façon de faire, car elle leur facilite la vie, et à vous aussi, du fait qu’elle vous débarrasse du souci d’organiser le transport du fret chauffé.

Réservez tôt!

Lorsque cela vous est possible, réservez tôt.  En effet, les transporteurs doivent constamment planifier l’envoi de leurs camions. La plupart du temps à partir d’inconnues. Si vous fournissez à vos transporteurs un maximum d’informations en réservant tôt, cela leur permet souvent de s’organiser pour avoir le bon équipement au bon moment.

Appelez XTL!

Ces dernières années, XTL a investi des sommes considérables dans l’acquisition de remorques équipées de systèmes de contrôle de la température, dont des remorques TEMPSOLUTION spécifiquement conçues pour contrôler et maintenir précisément la température de denrées très fragiles, tels que les produits pharmaceutiques et chimiques et les additifs alimentaires.

Seven “Hot” Tips to Increase Your Heated Freight Capacity this Winter

With heat season just over a month away (many people start heating freight the first week of November), many transportation managers are wondering how they can avoid a shortage of heated trucks this winter. Especially, since freight capacity is already tight.  Here are seven tips that will help you out this winter manager your heated freight capacity.

Separate Heated Freight from Non-Heated freight

Many shipments are loaded with 90% of the freight being freeze tolerant and only 10% of the shipment requiring freeze protection or temperature control.  Not only does this cost the shipper a premium but it uses up heated capacity where none is needed.  Often by splitting the shipment into two, the cost of the increased LTL will be offset by reduction in the heated premium.  This is easy to implement and your front-line shippers should be made aware of this option.

Consider “no heat” on short runs

If you’re struggling to find heated trucks for a short run of less than a day, you may consider shipping without heat.  While there is a slight risk involved in this practise, generally, liquids that are in motion will not freeze.  Just like a river.  Plus, the liquids will have some residual heat from the time of loading.  For short runs, as long as you can work with your carrier not to leave the freight on the truck over night, you’ll probably be OK to ship without heat.  Use your judgement here; extremely freeze sensitive material would not be worth the risk!

Consider Blanket Wraps

Blanket wraps are a great way to increase heated capacity.  The idea is to wrap the liquid drums or totes in an insulated blanket.  The residual heat in the product slowly dissipates over time.  However, with proper calculations you can often ship freeze sensitive product over a few days without issue.   The blanket manufacturers should be able to help you with grade, timing and temperature rules of thumb.  The only downside to this method is you’ll have to ship the blankets back, so include that in your cost benefit analysis.  Plus, there is some risk involved here.  You should do your calculations carefully and include temperature probes and/or monitoring in your shipment.

Consider “heated” vs. “Temperature Controlled”

In transportation, the term “heated” could mean a diesel powered portable heater in the back of a dry van, or it could mean putting the freight on a temperature controlled reefer unit.  This may seem trivial, but when capacity is tight, you should consider what you actually need.  If your product has a freeze temperature at zero or below, and the weather is not in a deep freeze of say -20C, then you should be OK with “heated”.  That will open up your capacity to a much wider range of carriers with portable heating units.  However, if you state “must maintain between 5-10C, then you are limiting yourself to a temperature controlled reefer unit.  This will limit your options, if you don’t actually need that specification.

Consider Round Trips

If you happen to have the opportunity to ship between A and B (or very close points) let’s say the points are Chicago and Toronto, and you have heated freight from Chicago and non-heated from Toronto, then you can work with your carrier to send out a heated unit and work out a deal to buy the backhaul in advance.  Your carriers will love this, it makes their life easier and you just made your life easier by covering that heated shipment.

Book Early

Book early when you can.  Carriers have to plan their truck dispatch constantly.  Much of the time based on unknowns.  If you can provide your carriers with as much information as possible by booking early, they can often plan to have the right equipment where you need it.

Call XTL Transport

XTL has made a significant investment in temperature controlled trailers over the last few years, including specially designed TEMPSOLUTION trailers that precisely monitor and maintain temperatures for very sensitive goods like pharmaceuticals, chemicals and food grade additives.  If you’re worried about heated capacity this winter, now’s the time to contact XTL for a review of your needs.

La gestion des livraisons à temps

Les livraisons à temps constituent un paramètre de rendement fondamental pour votre chaîne d’approvisionnement et vos fournisseurs de services de transport. Elles peuvent, cependant, se révéler difficiles à mesurer et à gérer. Voici quelques éléments clés qu’il convient de bien comprendre avant de définir un paramètre de mesure concernant les livraisons à temps.

« À temps » est une réalité qui n’existe pas

La première chose dont il faut être conscient est que « à temps » est une réalité qui n’existe pas.  Il s’agit, en fait, plus d’un concept que d’une réalité. Cela peut, à première vue, sembler choquant, mais, dans certaines situations, le concept de « à temps » se mesure difficilement.

  1. La cargaison devait être ramassée le 5 et livré le 7. Cependant, elle n’était pas prête le 5, mais le 6 et, par conséquent, a été livrée le 8. Est-ce que le transporteur était en retard?
  2. Même scénario, mais la cargaison a été ramassée à temps; elle a ensuite été bloquée à la douane pendant deux jours sans que cela soit la faute du transporteur. Est-ce que le transporteur était en retard?
  3. Même scénario, mais l’autoroute a été fermée en raison d’une tempête de neige et le transporteur n’a pas pu prendre la route. Le transporteur était-il en retard?
  4. Même scénario; cette fois, la cargaison a été ramassée à temps, mais, lorsque le transporteur est arrivé, le service de la réception avait fermé plus tôt que prévu en raison de la réunion hebdomadaire du personnel et la cargaison n’a pas pu être livrée avant le lendemain. Le transporteur était-il en retard?

Et je pourrais continuer ainsi indéfiniment. En effet, dans le domaine du transport, il est possible d’inventer 100 scénarios différents où le transporteur pourrait être jugé plus ou moins responsable du retard. Le véritable problème réside dans le fait de vouloir appliquer une mesure statique à quelque chose de dynamique : les dates et les heures de ramassage et de livraison changent constamment en raison de toutes sortes de facteurs. Vouloir classer les livraisons dans les catégories à temps/en retard est une simplification excessive d’un problème bien plus complexe.

Comment réellement gérer les livraisons « à temps »?

Il faut tout d’abord avoir une vue d’ensemble de la situation : les parties impliquées sont nombreuses et les causes de changements des délais le sont également. Dans une telle situation, la solution consiste à décider de ce qu’il convient de mesurer. L’une des meilleures façons de faire est de mesurer toutes les raisons de report d’un délai.

Commencez à mesurer les causes des reports

Par exemple :

  • Reporté par le client final
  • Retard du fournisseur
  • Panne de camion
  • Mauvais temps
  • Le destinataire n’a pas pu décharger le camion
  • L’expéditeur n’a pas pu charger le camion
  • Problème de trafic
  • Erreur d’enregistrement de commande

Un diagramme cause-effet ou un graphique de Pareto vous aideront à trouver le plus de raisons possibles.

Puis, catégorisez la responsabilité

La deuxième étape consiste à rassembler toutes les raisons et à les classer en fonction des parties responsables. Vous pouvez, par exemple, les répartir dans différentes catégories, telles que : expéditeur, transporteur, destinataire, autre. La météo et les inspections douanières aléatoires seraient, par exemple, incluses dans la catégorie « autre ».

Commencez à mesurer

Maintenant que vous avez un ordre de classement des reports, vous pouvez commencer à mesurer les raisons des reports dans le but final de diminuer au maximum les retards.

Discutez avec les parties concernées

Maintenant que vous avez une idée précise de ce qui se passe dans votre chaîne d’approvisionnement, vous pouvez avoir des discussions et des séances de résolution de problèmes réellement constructives avec vos fournisseurs, vos transporteurs et vos clients. Une diminution des retards s’accompagne généralement d’une plus grande harmonie d’ensemble, ce qui permet immanquablement de réduire les coûts et d’accroître la satisfaction des clients.

XTL peut vous aider!

Les employés de XTL sont des experts en logistique. Si vous essayez de diminuer les coûts liés à votre chaîne d’approvisionnement ou d’améliorer les services connexes, communiquez avec XTL aujourd’hui même! L’un des de nos experts en logistique en discutera volontiers avec vous, gratuitement!

How to Manage On-Time Deliveries

On-time deliveries are a key performance metric for your supply chain and transportation providers.  However, it can be really confusing to measure and manage.  Here are some key things you should understand before defining an on-time metric.

There’s no such thing as “on-time”

The first thing you have to know about “on-time” is there really is no such thing.  “On-time” is more of a concept than a reality.  This may shock you, but here are some examples that make “on-time” difficult to measure.

  1. Ordered to pick up on the 5th and deliver on the 7th.  However, it wasn’t ready to be picked up on the 5th, but was ready on the 6th and consequently got delivered on the 8th.  Was the carrier late?
  2. Same scenario, but order picked up on time, then got stuck in customs for 2 days through no fault of the carrier.  Was the carrier late?
  3. Same scenario, but then there was a blinding snow storm where the highway got shut down and the carrier could not travel.  Was the carrier late?
  4. Same scenario, but picked up on time, but when they arrived to deliver, the receiving department closed early for their weekly staff meeting and the freight couldn’t deliver till the next day.  Was the carrier late?

I could go on, but if you’ve spent any time in the transportation industry you could probably list 100 different scenarios that you would consider late, or not late, etc.  The crux of the problem is your trying to put a static measure on something that’s fluid.  Pick up and delivery times change constantly because of all kinds of factors.  Trying to pin down on-time/not-on-time is an oversimplification of a bigger problem.

How you really manage “on-time”

First, you have to recognize the bigger picture.  There are numerous parties involved and numerous causes for scheduling changes.  The key to managing this picture is deciding on what to measure.  One of the best ways is to just measure the all reasons for re-scheduling an order.

Start measuring re-schedules

For example:

  • End customer rescheduled
  • Not ready from supplier
  • Truck broke down
  • Bad weather
  • Consignee could not unload
  • Shipper could not load
  • Traffic
  • Order entry error

If you did a fishbone diagram or a pareto chart, it would help you in finding as many reasons as possible.

Now, categorize responsibility

The second step is to gather all the reasons and sort them by responsible party.  For example, you could put them into categories like: Shipper, carrier, consignee, Other.  Weather and random customs inspections would be an “other” category for example.

Start Measuring

Now that you have some order to classifying reschedules you can start measuring the reasons for re-schedules and the ultimate goal is to reduce the total number of reschedules.

Have discussions with the parties involved.

Now that you have a clear picture of what’s going on in your supply chain, you can have really productive discussions and problem solving sessions with you vendors, carriers and customers.  Less rescheduling normally means things go smoother all around, and when things go smoother, costs are reduced and customers are happier.

How XTL Can help

XTL’s staff are logistics experts.  If you’re trying to reduce costs or improve service in your supply chain, contact XTL today for a free discussion with one of our logistics experts.