Le temps de transit : Combien de temps faudra t il à ma cargaison pour arriver à destination?

Vous est-il déjà arrivé d’envoyer une cargaison chaude et de vous demander combien de temps il lui faudrait pour arriver à destination et pourquoi? Voici donc une explication du temps de transit.

Au Canada et aux É.‑U., il existe des règlements déterminant le nombre d’heures de service durant lesquelles un conducteur peut être au volant un jour donné. Ce sont les heures de service et le nombre de miles entre le point de départ et le point d’arrivée qui ont la plus grande influence sur le temps de transit.

Sans entrer dans les détails complexes du temps de service et des cycles de travail hebdomadaires, un chauffeur peut, en règle générale, conduire 13 heures par jour au Canada et 11 heures par jour aux É.‑U. Nous devons donc établir une base de calcul empirique à partir de ces éléments connus. Il faut également tenir compte du fait que les 11 heures de travail journalières ne seront pas toutes consacrées entièrement à la conduite : le conducteur devra faire des pauses pour aller aux toilettes, prendre ses repas, etc. Nous pouvons donc partir du principe qu’un chauffeur passe, en moyenne, 10 heures par jour au volant.

En règle générale, la limite de vitesse est d’environ 55 miles/heure, ce qui devrait permettre de parcourir environ 550 miles par jour en fonction du temps de conduite que nous avons établi auparavant. Il faut, cependant, compter avec des ralentissements, et tous les miles ne sont pas réalisés sur l’autoroute. On peut donc, logiquement, estimer à 500 miles la distance parcourue par jour (soit une vitesse moyenne de 50 miles/heure).

Le dernier élément que nous devons calculer est la distance. Pour ce faire, nous pouvons utiliser une carte Google ou Mapquest (les compagnies de camionnage disposent de logiciels de calcul de milage spéciaux, mais Google ou Mapquest sont tout à fait appropriés). Il suffit de calculer le nombre de miles entre les points de départ et d’arrivée. Par exemple, entre Miami, en Floride, et Toronto, il y a, selon Mapquest, une distance de 1 485 miles; 1 485 divisé par 500 égale environ trois, c’est‑à‑dire trois jours de transit. N’oubliez, cependant, pas que ce calcul ne tient pas compte des retards dus aux conditions météorologiques, aux arrêts aux frontières, etc. Il s’agit du scénario idéal. Il convient donc d’en tenir compte lors de la planification.

Puis-je accélérer le processus?

Oui, vous le pouvez, si votre transporteur dispose d’une équipe de pilotes. Cependant, cela ne modifie en rien les lois de la physique! Miami, en Floride, demeure à une distance de 1 485 miles et la vitesse moyenne sera probablement aussi d’environ 50 miles/heure. L’avantage d’une équipe est que pendant qu’un chauffeur conduit, l’autre se repose. Ils peuvent donc se relayer sans devoir s’arrêter durant de longues périodes. Dans ce cas, le calcul du temps nécessaire au trajet est le suivant : 1 485/50 = environ 30 heures de conduite. De cette façon, il est, en théorie, possible de livrer la cargaison le jour suivant, pour autant qu’aucun retard impromptu ne survienne.

Le transport par camion fonctionne à l’information

Le transport par camion fonctionne à l’information : pour assurer l’expédition en bonne et due forme de votre cargaison, votre transporteur doit tenir compte de nombreuses informations. Voici donc 20 informations importantes à communiquer à votre transporteur pour lui faciliter la tâche.

 

  1. L’adresse complète et le numéro de téléphone de l’expéditeur.
  2. L’adresse complète et le numéro de téléphone du destinataire.
  3. La date et l’heure à laquelle le ramassage est prévu.
  4. La date et l’heure à laquelle la livraison est prévue.
  5. Le cas échéant, les rendez-vous requis lors du ramassage et de la livraison.
  6. Le cas échéant, les numéros de ramassage.
  7. Le cas échéant, les numéros de référence nécessaires pour la livraison.
  8. La taille et le poids de la cargaison.
  9. Le cas échéant, la taille des châssis.
  10. Si le chargement se fait au sol, le nom de la personne qui en est responsable.
  11. Le temps généralement nécessaire pour le chargement/déchargement.
  12. Les exigences éventuelles concernant le conducteur (par ex., équipement de sécurité, permis, pièce d’identité).
  13. Si la cargaison est dangereuse, la classe de matière dangereuse et le numéro ONU.
  14. S’il est prévu que la cargaison traverse la frontière, le nom et le numéro de téléphone du courtier en douane et le nom du passage frontalier si ce point est déterminé.
  15. S’il est prévu que la cargaison traverse la frontière, les exigences spéciales éventuelles (par ex., des denrées alimentaires pourraient nécessiter une inspection ou des documents spéciaux).
  16. S’il est prévu que la cargaison traverse la frontière, le courtier en douane vous accorde-t-il un dédouanement en 24 heures?
  17. Toute exigence spéciale concernant la cargaison (par ex., contrôle de la température).
  18. Toute exigence spéciale en matière de sécurité (par ex., sceaux, numéros de sceaux).
  19. Toute exigence spéciale concernant la remorque (par ex., porte de chargement, porte enroulable, hayon).
  20. Le type de remorque nécessaire : fourgon, remorque à plate-forme ou wagon réfrigérant.

 

Chez XTL Transport, nous nous occupons de tous ces détails. De plus, notre Système de gestion des transports (SGT) ultramoderne et nos systèmes de communication avec les chauffeurs assurent la transmission de la bonne information au bon endroit. Nous savons depuis toujours que l’information est la clé du succès logistique!

XTL : Quel chemin parcouru en 30 ans!

Cette année, XTL Transport fête ses 30 années d’existence dans l’industrie du transport routier. Elle est aujourd’hui devenue une compagnie de gestion des transports aux actifs nationaux et internationaux dont les secteurs d’activités regroupent le transport par camion, la logistique, l’entreposage et la distribution.

XTL Transport en bref :

Croissance de l’entreprise

• Depuis 2007, XTL a connu une croissance de plus de 50 % grâce à son expansion dans l’Ouest canadien.
Terminaux et bureaux
• Langley (C.-B.)
• Airdrie (AB)
• Mississauga (ON)
• Toronto (ON)
• Montréal (QC)
• Boucherville (QC)
• Québec (QC)

Équipement :

• Environ 400 tracteurs
• 1200 remorques, y compris des remorques réfrigérées et des remorques avec température contrôlée. Il s’agit d’une combinaison de remorques tandem et tridem et de semi-remorques quadridem avec porte de chargement et porte à enroulement automatique.

Entreposage :

• XTL possède non moins de 650 000 pieds carrés d’aires d’entreposage conçues pour le transbordement et la distribution, à Toronto et à Montréal. En outre, ces installations sont équipées d’un embranchement ferroviaire afin de faciliter le traitement et l’entreposage des expéditions ferroviaires.

Logistique :

• XTL Logistics offre des services de gestion des transports 3PL complets, y compris le courtage par camion dans l’ensemble de l’Amérique du Nord. Elle possède une base de transport capable d’acheminer toute cargaison grâce à son alliance avec des partenaires stratégiques.
• XTL Logistics peut compter sur le soutien total des actifs de XTL.

Spécialités :

• Depuis sa création, XTL Transport a toujours été un expert du transport du papier. Desservant le Nord du Québec, elle est rapidement devenue le principal transporteur de papier et de papier journal. De plus, les installations de distribution de XTL sont spécialement conçues et équipées pour traiter les rouleaux de papier.
• L’initiative TempSolution de XTL fait de la compagnie un chef de file sans précédent du transport avec température contrôlée. XTL investit massivement dans des remorques isolées à la fine pointe de la technologie équipées d’unités frigorifiques informatisées, grâce auxquelles il est possible de maintenir et de contrôler une température précise, ce qui convient parfaitement bien au transport des produits pharmaceutiques et de toute autre marchandise sensible à la température.
• Le transport des biens de consommation emballés (BCE), aussi bien pour le secteur de la vente au détail que pour l’industrie médicale et pharmaceutique, est l’un des principaux domaines d’activités actuels de XTL.
Clientèle :
• Au fil des ans, XTL en est venue à servir bon nombre d’entreprises Fortune 100 et 500 au Canada et dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.

Étapes importantes

1985 Ouverture de XTL, et entreposage; s’étend également aux É.‑U. Débute avec 25 remorques, 6 propriétaires exploitants et 8 employés.
1987 Arrivée de 75 propriétaires exploitants supplémentaires suite à la fusion XTL – TIC.
1989 Arrivée de 150 propriétaires exploitants supplémentaires suite à la fusion XTL – GTL Truckload & Truckit.
1990 XTL installe des systèmes logistiques informatisés.
1996 Soixante conducteurs de compagnies de camionnage et de camionneurs d’agence se joignent à la flotte suite à la fusion de XTL – TAC.
1997 XTL installe des satellites mobiles dans l’ensemble de ses camions.
2001 Lancement de XTL Logistics.
2004 XTL ouvre un nouveau terminal phare à Vaudreuil (QC) ainsi qu’un nouvel entrepôt à Dorval (QC).
2007 XTL ouvre un bureau à Langley (C. B.) pour étendre ses opérations et ses services spécialisés.
2008 XTL ouvre un bureau à Airdrie (AB) pour étendre ses opérations et ses services spécialisés.
2012 Geneviève Gagnon accède à la présidence de XTL; XTL lance son nouveau logo d’entreprise ainsi que ses logos de sous-marques.
2014 Le centre de gestion des opérations spécialisées et des opérations locales est transféré à Boucherville (QC).
2015 Les progrès technologiques demeurent en première ligne.

Si, durant les 30 dernières années, XTL a réussi à croître et à prospérer dans une industrie difficile et compétitive, c’est en grande partie grâce à ses employés et à ses gestionnaires, ainsi qu’aux relations solides qu’elle a tissées avec ses clients au fil des décennies.
Vous aussi, vous pouvez profiter des 30 années d’expérience de XTL dans le domaine des transports en communiquant avec elle aujourd’hui même pour fixer un rendez-vous avec l’un de ses experts en logistique en vue de déterminer le meilleur moyen d’améliorer vos systèmes logistiques.

 

Les 10 principales raisons d’externaliser l’entreposage

Voici une liste des 10 principales raisons pour lesquelles les entreprises externalisent leurs activités d’entreposage afin de réduire leurs coûts et d’accroître la compétitivité de leur entreprise.

1.       Se concentrer sur l’activité principale

Si l’entreposage et l’expédition ne constituent pas votre activité principale, le fait de les externaliser vous permettra très probablement d’accorder plus d’attention à vos principales activités commerciales, telles que la vente, le marketing et le développement de nouveaux produits.\

2.       Réduction des risques

L’entreposage et l’expédition s’accompagnent de toutes sortes de risques, du risque financier lié à une perte ou à un endommagement du stock à la blessure possible de l’un de vos employés. C’est pourquoi l’externalisation des activités d’entreposage et d’expédition permet généralement de réduire les risques commerciaux.

3.       Amélioration des systèmes et du rendement

La principale activité d’un entrepôt logistique est d’entreposer et d’expédier des produits. Ces entreprises ont des systèmes et des procédés dont c’est la principale et unique fonction. Les investissements technologiques qu’elles consentent spécifiquement pour gérer des inventaires, faire des ramassages, charger des camions et expédier des marchandises sont plus importants que ceux d’une entreprise moyenne dont ce ne sont pas les principales activités. En confiant cette tâche à un entrepôt 3PL, vous pouvez profiter d’une technologie de pointe dans ce domaine sans devoir faire un énorme investissement!

4.       Réduction des coûts d’entreposage

En règle générale, lorsque vous chargez une compagnie de logistique 3PL de l’entreposage de vos stocks, vous réduisez vos coûts généraux. En effet, les ventes de la majorité des entreprises sont cycliques; c’est‑à‑dire que ces entreprises doivent parfois avoir des stocks plus importants. Donc, si vous vous occupez vous‑même de l’entreposage et de l’expédition de votre marchandise, vous devez posséder/louer en tout temps la capacité de gérer des stocks maximaux, même si cela ne se produit qu’une fois par année. Une entreprise 3PL, en revanche, a la capacité de gérer en parallèle plusieurs clients dont les périodes de stocks maximaux sont différentes. C’est pourquoi, vous ne devez payer que ce dont vous avez effectivement besoin.

5.       Réduction du coût de la main-d’œuvre

À l’instar du besoin de capacité d’entreposage, le besoin de main d’œuvre d’un entrepôt normal varie. Si vous avez votre propre entrepôt, vous avez besoin de plus d’employés durant les périodes d’occupation maximale et de moins d’employés lorsque vous êtes moins occupé. Par contre, si vous choisissez de faire affaires avec une 3PL, la main d’œuvre que cette entreprise utilise est répartie entre de nombreux clients, ce qui permet de diminuer les périodes mortes et les pertes de temps.

6.       Meilleure utilisation du capital

L’entreposage est une option dispendieuse en termes de capital et d’investissement. Si vous êtes comme la majorité des entreprises, vous grappillez chaque dollar de capital pour l’investir. En effet, si préférez investir votre précieux capital dans le développement de nouveaux produits ou dans l’achat de nouvelles machines pour bénéficier d’un avantage concurrentiel, l’entreposage 3PL est pour vous, parce que vous payez uniquement ce que vous utilisez; il s’agit donc d’une dépense et non pas d’un investissement de capital.

7.       Économies d’échelle en matière d’expédition

Étant donné que les 3PL expédient des marchandises pour divers clients, elles regroupent les cargaisons, ce qui leur permet de vous faire bénéficier d’un meilleur tarif d’expédition en raison du volume plus important des chargements qu’elles expédient.

8.       Agilité

Si vous gérer vous-même vos activités d’entreposage, une croissance ou une décroissance soudaine de votre entreprise a une immense influence sur votre investissement en matière d’espace d’entreposage et sur vos ressources humaines. En effet, il faut du temps pour s’adapter à une accélération ou à une décélération, et vous risquez de louper des occasions commerciales pendant que vous construisez et engagez. Une 3PL vous permet, en revanche, d’accéder instantanément à la capacité dont vous avez besoin et rend, de ce fait, votre entreprise plus agile et plus apte à réagir de façon appropriée au marché.

9.       Choix de l’emplacement

Lorsque vous choisissez de confier l’entreposage ainsi que certaines de vos activités à une 3PL, vous avez le choix de l’emplacement. Il n’est, en effet, plus nécessaire que votre entrepôt soit attenant à votre siège social. Vous pouvez, de plus, choisir une 3PL à un endroit optimal pour vos clients. Vous économisez ainsi certains coûts liés à l’expédition tout en offrant un meilleur service.

10.    Amélioration du service

Étant donné que la seule activité d’un entrepôt 3PL consiste à ramasser/charger/expédier des marchandises, une telle entreprise est une spécialiste en la matière. Elle a, en effet, les systèmes appropriés et les personnes qui excellent dans ce domaine. C’est pourquoi la majorité des entreprises qui choisissent d’externaliser leurs activités d’entreposage affichent une amélioration du service à la clientèle.

 

XTL Distribution prend en charge des activités d’entreposage à Toronto et à Montréal, faisant ainsi bénéficier à ses clients de ses 75 années d’expérience combinées en matière d’entreposage et de distribution. De plus, associée à XTL Logistics et à XTL Transport, XTL Distribution offre à ses clients un accès à des actifs d’entrepôt, de logistique et de transport unique au Canada. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour une consultation gratuite sur la façon dont nous pouvons vous aider à tirer parti de l’entreposage 3PL afin de diminuer vos coûts et d’accroître la compétitivité de votre entreprise.

L’industrie du transport routier : rétrospective de 2014

L’année 2014 a été, sans contredit, marquée par les extrêmes. Au début de cette année 2015, voici donc une rétrospective des hauts et des bas de 2014.

Le prix du carburant

Le prix du carburant a atteint une moyenne nationale maximale d’un peu plus de 4 $ par gallon pour chuter ensuite à 3,21 $ par gallon à la fin de l’année, un niveau que l’on n’avait plus vu depuis 2010, au sortir de la crise économique de 2008.

fuel graph 2014

 

Les volumes de fret

L’année a commencé fort : l’indice de fret de Transcore a atteint un niveau record jamais enregistré auparavant en avril, mais, en décembre 2014, est légèrement retombé en dessous de ses résultats de 2012 et de 2013.

Réglementation

  • En 2010, l’Environmental Protection Agency des É.‑U. et la National Highway Traffic Safety Administration ont annoncé l’adoption de normes conjointes en matière d’émissions de gaz à effets de serre et de normes d’efficacité énergétique pour les modèles de véhicules lourds et de poids moyen de 2014.
  • Après avoir adopté une position ferme vis-à-vis de la réglementation en matière d’horaires de travail, la FMCSA a, le 16 décembre 2014, suspendu l’application de l’article 49 CFR 395 concernant la réintroduction de la limite de 60 ou 70 heures que les conducteurs devaient respecter depuis le 1er juillet 2013.

 

Les événements qui ont fait manchette

  • La pénurie de conducteurs a été, de loin, l’événement le plus marquant de 2014. En raison de l’essor économique, associé au vieillissement et au départ à la retraite de la main-d’œuvre ainsi qu’à des règlements en matière d’horaires de travail qui ont entraîné une limitation de la capacité, tout le monde s’est retrouvé avec une cargaison trop importante par rapport au nombre de conducteurs disponibles.
  • Des événements météorologiques extrêmes : l’énorme tempête de verglas du début de l’année a fait obstacle aux transports et privé des milliers de personnes d’électricité. Puis, à la fin de 2014, l’importante tempête de neige qui a frappé la région de Buffalo a entraîné la fermeture de l’ensemble des grandes autoroutes en direction du Sud pendant plusieurs jours et causé un véritable désastre pour les transporteurs.
  • Étant donné que l’économie canadienne, fondée sur les ressources, dépend fortement des prix des produits de base, le dollar canadien a tranquillement baissé, parallèlement au prix du pétrole. L’année s’est ouverte sur un taux de change à 91 cents pour se terminer à 86 cents. Si cette tendance se maintient, elle affectera la balance commerciale et entraînera un accroissement du transport par camion vers les É.‑U.
  • La balance commerciale avec les É.‑U. a connu d’intenses soubresauts en raison, d’une part de l’évolution du dollar et, d’autre part, de la chute du prix du pétrole, ce qui a rendu la logistique totalement imprévisible.

Le dollar canadien

  • Étant donné que l’économie canadienne, fondée sur les ressources, dépend fortement des prix des produits de base, le dollar canadien a tranquillement baissé, parallèlement au prix du pétrole. L’année s’est ouverte sur un taux de change à 91 cents pour se terminer à 86 cents. Si cette tendance se maintient, elle affectera la balance commerciale et entraînera un accroissement du transport par camion vers les É.‑U.

La balance commerciale avec les É.‑U.

  • La balance commerciale avec les É.‑U. a connu d’intenses soubresauts en raison, d’une part de l’évolution du dollar et, d’autre part, de la chute du prix du pétrole, ce qui a rendu la logistique totalement imprévisible.

balance of trade

Perspectives pour 2015

Espérons que tout ira pour le mieux, mais bon nombre des problèmes à la source des incertitudes de l’industrie en 2014 se poseront à nouveau en 2015. La pénurie de conducteurs n’est pas près de se régler, le maintien à la baisse des prix du pétrole pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’économie et les tendances en matière de fret, mais il est vrai aussi qu’un seul tumulte politique dans un pays producteur de pétrole pourrait faire grimper les prix du pétrole plus près des récents niveaux. De plus, comme le réchauffement climatique ne cesse de s’aggraver, la situation climatique ne peut que se détériorer.

Voilà les défis auxquels sont confrontés l’ensemble des intervenants de l’industrie en matière de logistique et de transport par camion. L’année 2015 marque le trentième anniversaire de XTL qui, depuis 1985, surmonte les hauts et les bas de l’industrie du transport. C’est pourquoi nous savons quelle attitude adopter face aux problèmes ainsi que lors des périodes d’incertitudes. Si vous avez besoin d’aide en matière de transport et de logistique, vous pouvez compter sur nous. Il vous suffit de communiquer avec nous pour bénéficier de nos années d’expérience.

 

Les conditions météorologiques extrêmes et leurs répercussions sur la logistique

Le changement climatique n’épargne personne. Et l’industrie du transport par camion est souvent l’une des premières victimes des nombreuses conditions météorologiques extrêmes qui sévissent en Amérique du Nord. En effet, le facteur n’est pas le seul à devoir obéir à la consigne « qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige …», car les expéditeurs, eux aussi, s’attendent à ce leurs fournisseurs de transport respectent les délais, et ce, quelles que soient les conditions météorologiques. Or, le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes affectent l’industrie du transport de façon négative et radicale.

Le tourbillon circumpolaire et les autres conditions météorologiques hivernales coûtent cher

Nous avons tous ressenti les effets du « tourbillon circumpolaire » en 2013 2014, et la saison de 2014 2015 ne laisse présager aucune amélioration à cet égard : actuellement, dans la région de Buffalo, qui est un important passage frontalier pour les cargaisons en direction du Canada, des milliers de camions sont soit bloqués, soit réacheminés. Les conséquences de ces conditions météorologiques extrêmes sont donc coûteuses pour les fournisseurs de transport. Voici certains de ces coûts :

Réacheminement

Les camions qui ne peuvent pas traverser une région particulière doivent être réacheminés, parfois sur des milliers de kilomètres. À Buffalo, par exemple, les camions qui auraient normalement franchi la frontière à Niagara Falls ou à Fort Erie doivent être réacheminés à Détroit, ce qui équivaut à 10 heures de route, soit une distance supplémentaire de près de 2 200 kilomètres! Face au coût titanesque de cette mesure, que peut faire la compagnie de camionnage?

Attendre la fin de la tempête

L’autre possibilité consiste à attendre que la tempête soit terminée. Actuellement, l’autoroute a déjà été fermée pour quelques jours et le demeurera probablement pendant une semaine avant que la circulation puisse reprendre normalement. Une compagnie de camionnage qui décide d’attendre risque, cependant, d’être confrontée à une dépense énorme, car le camionneur doit tout de même être payé pour les journées durant lesquelles il n’est pas sur la route. De plus, si la cargaison doit être chauffée, il faut continuer d’alimenter et de faire fonctionner le wagon réfrigérant.

Les meilleures pratiques en cas de conditions météorologiques extrêmes

Vous pouvez prendre certaines mesures pour minimiser les conséquences de conditions météorologiques extrêmes. Voici quelques exemples :

Préparez-vous et planifiez à l’avance

Examinez l’emplacement de vos principaux fournisseurs et clients ainsi que les répercussions potentielles de conditions météorologiques extrêmes, puis envisagez peut-être de vous tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, d’accroître vos stocks, de retarder des commandes, etc. Cela vous aidera à réduire au maximum les perturbations susceptibles d’affecter la chaîne d’approvisionnement.

Surveillez l’évolution des conditions météorologiques

Consultez régulièrement les prévisions météorologiques et tenez-en compte dans votre cycle de commande. Par exemple, si vous êtes au Canada et que l’un de vos fournisseurs se trouve au Sud de Buffalo, suivez de près les prévisions pour planifier adéquatement votre cycle de réapprovisionnement. La Californie représente une autre région critique à cet égard : la cargaison doit passer par les montagnes Rocheuses et les cols sont souvent fermés en cas de conditions météorologiques hivernales.

Collaborez avec votre fournisseur de transports

Une entreprise de camionnage ne peut pas absorber toute seule les coûts engendrés par ces conditions extrêmes en les faisant passer dans ses « coûts d’exploitation ». Aujourd’hui, la capacité restreinte et la pénurie de conducteurs font qu’il est extrêmement important d’entretenir une relation solide avec vos transporteurs. En effet, il est bénéfique d’introduire la notion de frais accessoires afin de partager les coûts connexes de conditions météorologiques extrêmes et inattendues; cette bonne relation d’affaires avec eux se révélera, en effet, avantageuse à long terme sous la forme d’une plus grande disponibilité de l’équipement, de tarifs équitables et d’un partenariat porteur.

Quelle est l’envergure de chargement d’un camion?

On nous demande souvent quelle quantité de chargement il est possible de transporter par camion. La réponse à cette question n’est pas vraiment simple, car elle dépend aussi bien du poids que du volume de la cargaison. Voici un tableau simple qui vous aidera à planifier vos prochaines cargaisons :

Dimensions
(Lng X Lrg)
Secteur industriel 53 pi 48 pi
48 po × 40 po Articles d’épicerie, bien d’autres articles 26 ou
30 tournée
24 ou
28 tournée
42 po × 42 po Télécom., peinture 30 26
48 po × 48 po Fûts 26 24
40 po × 48 po Militaire, béton 26 ou
30 tournée
24 ou
26 tournée
48 po × 42 po Prod. chimiques, boissons 27 ou
30 tournée
25 ou
26 tournée
40 po × 40 po Prod. laitiers 30 28
48 po × 45 po Automobile 26 ou
28 tournée
24
44 po × 44 po Fûts, prd. chimiques 28 26
36 po × 36 po Boissons 34 32
48 po × 36 po Boissons, bardeaux, papier 26 ou
34 tournée
24 ou
32 tournée
35 po × 45,5 po Contenant militaire ISO 26 ou
36 tournée
24 ou
32 tournée
48 po × 20 po Articles de détail 65 ou
62 tournée
60 ou 56 tournée

Un mot concernant le repositionnement des palettes en cas de chargement maximal

Toutes les palettes ne sont pas des palettes à quatre entrées. Une palette à quatre entrées est une palette que l’on peut soulever par les quatre côtés à l’aide d’un chariot élévateur à fourches. Si le produit que vous expédiez est léger, il est parfois plus avantageux, si le poids de la cargaison est inférieur au poids maximal que le camion peut supporter, de tourner les palettes de côté et d’utiliser un volume plus important.

Un mot concernant le poids

Si vous expédiez un produit pesant et que le poids total de vos palettes est supérieur au poids que la remorque peut supporter, vous n’avez pas besoin de vous soucier de tourner les palettes. Vous devez, en revanche, veiller à bien répartir le poids de la cargaison. Par exemple, si vous avez 2 200 lbs par palette et 48 X 40 palettes, cela équivaut à 44 000 lbs (un chargement complet) divisé par 2 200 lbs, soit seulement 20 palettes. Vous ne pouvez pas en mettre davantage!

Un mot concernant le poids maximal qu’un camion peut transporter

Le calcul du poids maximal qu’un camion peut transporter est un peu plus compliqué que ce que vous pourriez penser, car les règlements ne limitent pas le poids du chargement, mais le poids total du véhicule, y compris celui des essieux. C’est pourquoi plus un véhicule est pesant (unités et semi remorques motorisées), plus sa cargaison doit être légère. Par exemple, les camions frigorifiques étant habituellement plus lourds, ils transportent des cargaisons moins imposantes. Par contre, certaines combinaisons camions/remorques légères peuvent transporter jusqu’à 45 000 lbs. En règle générale, il convient de prévoir qu’un camion peut transporter de 42 000 à 44 000 lbs. PETITE ASTUCE : informez vous au préalable auprès du transporteur si vous prévoyez une cargaison proche de la capacité maximale du véhicule. Le transporteur pourra alors vous donner quelques directives concernant la cargaison qu’il est possible de transporter sur l’équipement qu’il vous envoie.
Cette information utile vous est offerte par XTL Transport, votre spécialiste des cargaisons maximales et du transport avec contrôle de la température!

Sept astuces pour augmenter votre capacité de fret chauffé cet hiver

La saison du chauffage débutant dans un mois à peine (les cargaisons commencent bien souvent à être chauffées la première semaine de novembre), bon nombre de gestionnaires des transports se demandent comment éviter une pénurie de camions chauffés cet hiver. Et ce, d’autant plus que la capacité de fret est déjà restreinte. Voici donc sept astuces qui vous aideront à gérer votre capacité de fret chauffé cet hiver.

Séparez le fret chauffé du fret non chauffé

Quatre-vingt-dix pourcent des marchandises de bon nombre des cargaisons supportent la congélation et seulement 10 % ont besoin d’être protégés du gel ou maintenus à certaine température. Une telle situation entraîne non seulement un coût supplémentaire pour l’expéditeur, mais également l’utilisation inutile d’une capacité de chauffage. En séparant la cargaison en deux chargements partiels, il est souvent possible de contrebalancer le coût du chargement supplémentaire par la réduction du coût de chauffage. Informez vos expéditeurs de première ligne de cette solution, si simple à mettre en œuvre.

Étudiez la possibilité d’utiliser le fret « non chauffé » pour les trajets courts

Si vous avez de la difficulté à trouver des camions chauffés pour un trajet court de moins d’une journée, vous pouvez étudier la possibilité d’utiliser un fret sans chauffage. En effet, bien que, ce faisant, vous courriez un léger risque, il faut savoir qu’en règle générale, les liquides en mouvement ne gèlent pas. Un peu à la manière d’une rivière. De plus, les liquides conservent une certaine chaleur résiduelle du chargement. Dans le cas de trajets courts, tant que vous pouvez vous arranger avec votre transporteur pour que la cargaison ne demeure pas dans le camion durant la nuit, vous n’aurez probablement pas de problème à envoyer le chargement sans chauffage. Faites ici preuve de jugement : ne prenez pas un tel risque avec des marchandises extrêmement sensibles au gel, cela n’en vaut pas la peine!

Étudiez la possibilité d’utiliser des tissus isolants

Les tissus isolants sont un bon moyen d’accroître la capacité de fret chauffé : il suffit d’envelopper les barils ou les réservoirs dans des couvertures isolantes. Même si la chaleur résiduelle du produit se dissipe peu à peu, vous pouvez, en faisant de bons calculs, souvent transporter sans problème des produits sensibles au gel sur une période de quelques jours. Les fabricants de tissus isolants devraient être en mesure de vous aider concernant les règles de base en matière de gabarit, de délai et de température. Le seul désavantage de cette méthode est que vous devrez renvoyer les couvertures. Il ne faudra donc  pas oublier de prendre en compte de ce coût supplémentaire. De plus, cette méthode pose tout de même certains risques. C’est pourquoi il est nécessaire de faire des calculs précis et d’inclure des sondes thermométriques et/ou des systèmes de contrôle de la température à l’intérieure de la cargaison.

Étudiez la possibilité d’utiliser un système de chauffage plutôt qu’une méthode de contrôle de la température

Dans le domaine des transports, le terme « chauffé » peut signifier qu’un chauffage au diesel portatif a été installé à l’arrière d’un fourgon sec, ou que le fret a été placé dans une unité de contrôle de la température. Ce détail peut sembler trivial, mais, lorsque la capacité est restreinte, vous devez établir clairement vos besoins. Si le produit transporté gèle à une température de zéro ou moins et que la température extérieure n’affiche pas un extrême aux alentours de -20C, alors, le chauffage portatif devrait être suffisant et vous aurez, alors, le choix entre bien plus de transporteurs équipés d’unités de chauffage. Cependant, si vous indiquez que votre chargement « doit être maintenu entre 5 et 10C », vous vous limitez alors à une unité de contrôle de la température. Si vous n’avez pas réellement besoin de respecter cette condition, ne la mentionnez pas, car, ce faisant, vous limitez vos possibilités.

Étudiez la possibilité d’un transport aller-retour

S’il vous arrive de devoir envoyer un chargement entre un point A et un point B (ou des points très proches), comme Chicago et Toronto, et que votre cargaison est chauffée à partir de Chicago, mais à pas à partir de Toronto, vous pouvez vous arranger avec votre transporteur pour qu’il prévoie une unité chauffée à l’aller, puis négocier avec lui une entente pour réserver et payer le voyage de retour à l’avance. Vos transporteurs apprécieront grandement cette façon de faire, car elle leur facilite la vie, et à vous aussi, du fait qu’elle vous débarrasse du souci d’organiser le transport du fret chauffé.

Réservez tôt!

Lorsque cela vous est possible, réservez tôt.  En effet, les transporteurs doivent constamment planifier l’envoi de leurs camions. La plupart du temps à partir d’inconnues. Si vous fournissez à vos transporteurs un maximum d’informations en réservant tôt, cela leur permet souvent de s’organiser pour avoir le bon équipement au bon moment.

Appelez XTL!

Ces dernières années, XTL a investi des sommes considérables dans l’acquisition de remorques équipées de systèmes de contrôle de la température, dont des remorques TEMPSOLUTION spécifiquement conçues pour contrôler et maintenir précisément la température de denrées très fragiles, tels que les produits pharmaceutiques et chimiques et les additifs alimentaires.